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Et voici les prix pour les meilleurs danseurs et les meilleures danseuses !!
Félicitations !
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Une nouvelle usine de traitement d’eau a été inaugurée mercredi dernier à Haumi. Cette nouvelle usine va permettre de récupérer et de traiter l’eau de la vallée (rivière et sources) de Haumi avant de la fournir aux habitants du secteur de Vaiare à Maatea.
La commune de Moorea-Maiao, en partenariat avec la Polynésienne des eaux, a inauguré la deuxième usine de traitement des eaux de l’île de Moorea dans la matinée du mercredi 17 juillet 2019.
Baptisée Vaipuha, cette nouvelle usine représente un investissement de 140 millions de francs CFP. Il s’agit d’une unité compacte et autonome de production d’eau potable qui est dotée d’une capacité de production de 140 m3 /heure. Celle-ci approvisionnera en eau potable la population de l’île sœur située entre le PK5 du district de Vaiare et le PK13 du district de Maatea, soit près de 850 foyers.
A noter que les écoles primaires de Maatea, d’Afareaitu, le collège et l’hôpital en bénéficieront également.
L’eau récupérée par cette usine provient de la rivière ainsi que de deux sources de la vallée de Haumi.
Les différentes phases de traitement de cette eau comprennent la coagulation-floculation, la décantation lamellaire, la filtration sur sable et la désinfection au chlore.
« L’unité compacte de potabilisation est basée sur une floculation.
On va forcer la décantation de la boue et récupérer de la boue dans un décanteur. On passe ensuite dans un petit bassin tampon qui va, avec un pompage, alimenter des filtres à sable. Le traitement est en fait très simple. Il n’y a pas de réactifs chimiques. Il y a juste des précipitateurs de coagulants qui forment des flocs pour précipiter la boue au fond des couloirs des compteurs » explique Jean-Pierre Le Loch, responsable d’exploitation de la Polynésienne des eaux de Moorea.
Après la mise en service de l’usine et des travaux de purge de quelques réseaux du secteur, qui seront terminés avant le début du mois d’août prochain, l’installation des compteurs d’eau sera effectuée pendant une période de 1 mois.
Par la suite, la clientèle d’Afareaitu recevra, jusqu’à la fin de l’année, des factures fictives qui leur serviront à maîtriser leur consommation.
« Il va y avoir 3 factures à blanc jusqu’au mois de décembre 2019. C’est la première fois qu’ils pourront vérifier leur consommation. Ils devront voir s’ils n’ont pas de fuite et essayer d’éviter le gaspillage. On essaiera ensuite de caler une première facture réelle dans le courant du premier trimestre de l’année 2020.» prévoit Jean-Pierre Le Loch.
Avec la mise en service de l’usine de traitement de Haumi, les 2/3 de l’île de Moorea seront approvisionnés en eau potable. La partie de l’île située entre Maatea et Nuuroa sera alors la dernière à ne pas en bénéficier. De nouvelles ressources d’eau auraient été trouvées dans ce dernier secteur par la municipalité, mais cette dernière doit d’abord s’entendre avec les propriétaires fonciers avant de pouvoir récupérer et exploiter cette eau.
Source @ P.R
Crédit photos @ P.R
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« Nous avons souhaité lancer un appel de détresse. », RURUA Lee de Te Noha no Rotui
Le groupe de chants de Te Noha No Rotui représente Moorea au Heiva de Tahiti de cette année. La troupe, menée par Lee et Maurice RURUA, montera sur la scène de Toata dans la soirée du samedi 13 juillet 2019 pour concourir dans les catégories de Himeme rū'au et de tarava. Fidèle à ses valeurs, le groupe de l’île sœur a choisi pour thème : « Te reo : faura’o no te ‘ite et te pa'ari o te hō'ē nūna'a » (la langue : véhicule du savoir et de la sagesse d’un peuple). RURUA Lee se confie à Moorea News avant d’emmener ses chanteurs à Toata samedi prochain.
A Moorea, on connait vos activités pour la préservation du reo Tahiti et de la culture polynésienne avec l’association Punareo Piha’e’ina. Pourquoi aviez-vous décidé de participer au concours du Heiva de Tahiti en catégorie chant ?
Nous participons au Heiva depuis quelques années parce que cet évènement nous permet de cibler notre travail de transmission sur le himene, les paripari fenua et notre langue. Et c’est également l’occasion, pendant des mois, de nous retrouver entre amis pour partager un objectif commun, celui de la préservation et de la valorisation de notre patrimoine.
Pourriez-vous nous dire d’où viennent vos chanteurs ?
Nos chanteurs viennent de Pihaena à Maharepa, jeunes et moins jeunes dont certains foulent pour la première fois la scène de Toata mais pour qui c’est un challenge et un honneur à la fois parce que ce n’est pas donné à tout le monde de fouler la scène de Toata.
Pourriez-vous nous parler de votre thème au Heiva de cette année? Pourquoi ce choix ?
Nos langues maohi sont un trésor que nous a légué le Créateur et font de nous les Maohi que nous sommes. Aujourd’hui, les spécialistes de nos langues maohi s’accordent à dire que, « si nous ne faisons rien, dans une génération, nous aurons affaire à une langue morte. ». Nous ne voulons pas que cela arrive et nous refusons de baisser les bras. Aussi, avons-nous souhaité lancer un appel de détresse. Oui, un appel de détresse à nous, Maohi avant tout, à quelque niveau que ce soit. Nous avons le pouvoir de changer les choses. Tout dépendra de nous.
Votre chant sur le Ute Arearea semble mettre en lumière la part de responsabilité des enseignants dans l’échec scolaire des enfants polynésiens. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Le texte du Ute Arearea est tiré d’une histoire vécue. C’est l’histoire d’un jeune de chez nous qui se faisait tout le temps gronder par son père parce qu’il ramenait toujours des mauvaises notes à la maison. Un jour, il répondit à son père que ce n’était pas de sa faute et qu’il fallait plutôt s’en prendre à son enseignant parce qu’il ne comprenait rien de ce qu’on lui expliquait. Au fond, l’histoire est profondément triste. Et pour que cela passe mieux auprès du public, nous avons préféré utiliser l’ironie.
Quels sont vos favoris pour ce Heiva de Tahiti 2019 en catégorie chant (Tarava Tahiti et Himene rū'au) ?
Evidemment que les grands groupes comme Mataiea et Papara, ou encore Tamarii Papofai et bien d’autres suscitent l’admiration, déjà par leur taille et puis par leur technicité. J’ai du respect par rapport à ces groupes parce qu’ils ont une bonne base avec toutes les personnes ressources, spécialistes des himene tarava tahiti et rū'au. Et ce qui est bien dans le concours de himene, c’est le respect et l’entraide qui existent entre les différents groupes, quelle que soit leur taille.
Pour notre part, nous sommes un petit groupe jeune si l’on compare aux grands groupes de Tahiti, et nous mettons notre cœur et notre âme à l’ouvrage car si l’on ne participait pas au Heiva, nous n’aurions pas pu transmettre ce savoir à notre jeunesse de Moorea qui nous suit depuis quelques années dans toutes nos actions.
C’est votre 5e participation au Heiva de Tahiti. Pensez-vous vous être rapprochés du niveau des grands groupes de chants de Tahiti ? Sinon, quels sont, à votre avis, les points que vous devriez travailler pour espérer rivaliser avec les plus grands ?
Pour nous rapprocher du niveau des grands groupes, il faut déjà travailler sur la taille du groupe. Nous faisons à peine 60 personnes, contre une centaine dans les autres groupes. Et pour cela, il faut des finances pour transporter un grand groupe et prendre en charge le déplacement car, par rapport aux autres groupes de Tahiti, nous n’avons pas de subventions en plus pour prendre en charge ne serait-ce que le transport maritime (pour la répétition générale et la soirée de concours). Ensuite, il faut travailler les différentes voix mais je trouve que, cette année, le résultat est plutôt pas mal.
PunuTeraihere, chanteur de Ute Paripari
« Je suis confiant !»
Grâce à l’association Puna ReoPiha’e’ina, j’ai appris à chanter dans les animations et lors des préparations pour le Heiva de Tahiti. Je ressens une grande fierté en portant le groupe Te Noha no Rotui et en représentant l’île de Moorea. Je remercie le groupe de m’avoir donné l’opportunité de participer au concours de Ute Paripari. C’est une première pour moi mais je suis confiant. Je suis prêt et je vais donner le meilleur de moi-même.
AriitaiTaurua, chanteuse de Ute Arearea
« C’est un challenge pour moi. »
Depuis toute petite, je baigne dans la musique : que ce soit à la maison, à l’Eglise, avec les amis du quartier. Ceux qui m’ont vraiment donné la passion du chant et de la musique sont d’abord ma mère, puis mes frères et sœurs. En voulant partager cette passion, en faisant des « live », je me suis aperçue qu’il fallait que je m’améliore. J’ai pris donc quelques cours de chant avec Steeve REEA. Ayant une sensibilité pour ma culture, j’ai aussi choisi de la chanter pour la première fois avec Te Noha No Rotui au concours du himene rū'au et de tarava. J’adorais cela. Quand on m’a proposé de chanter le Ute Arearea, alors là, c’est après coup que j’ai réalisé qu’il fallait que je sorte de ma zone de confort.C’est un challenge pour moi car j’ai une préférence pour le chant en groupe, pas pour le solo.Depuis le début des répétitions, je ne cesse d’apprécier les avis, la technicité et l’expérience de chaque personne du groupe. Elles m’aident toutes pour cette première sur Toata. Mauruuru roa Te Noha No Rotui.
Source @ P.R
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« On espère enfin gagner ce titre cette année », Herenui PAPU de Heihere
Le groupe de danse Heihere de Moorea montera sur la scène de Toata le samedi 13 juillet au soir pour concourir dans la catégorie Hura Ava Tau du Heiva i Tahiti. Si l’ambition est de décrocher enfin ce titre, la troupe menée par Herenui et Hatara Papu reconnaît néanmoins avoir à se mesurer à des adversaires de taille. Le thème choisi pour cette année est : « Les valeurs sacrées du pandanus ». Herenui Papu nous livre ses impressions avant ce grand rendez- vous de samedi soir.
Here Nui, pourriez-vous nous rappeler votre parcours dans la danse ?
Heifara et moi sommes dans la danse depuis plus de 20 ans.On a commencé à l’époque avec un groupe amateur. On a dansé aussi avec des groupes professionnels de l’époque comme O Tahiti e, Heikura nui ou Nonahere. Cela nous a motivés à monter notre école de danse et ensuite notre groupe de danse.
D’où viennent les danseurs de Heihere ?
Une partie du groupe vient de l’école de danse Heihere. Sinon, le reste des danseurs vient un peu de toute l’île de Moorea. C’est un peu l’ensemble de l’île qui est représentée dans le groupe Heihere.
Que pensez-vous du niveau de la danse polynésienne à Moorea ?
On a vu qu’il y a du potentiel que ce soit au niveau des danseurs, des danseuses, des musiciens ou des chanteurs. Il manquait un groupe pour participer au heiva. C’est un peu ce qui nous a motivés à monter notre groupe de danse pour participer au Heiva de Tahiti. Evidemment, il y en a pour qui c’était une première fois. Mais il y a du potentiel sur Moorea.
Comment vos répétitions se sont-elles passées ?
En général, les répétitions se sont bien passées. On a commencé nos répétitions sur Vaiare, puis on a terminé dans la salle omnisports d’Afareaitu. Parfois, on avait des petits soucis avec le temps. Mais cela se passait bien en général. Ce sont les absences qui sont dures à gérer. Mais ces absences sont dues à leur travail. C’est une sacrée organisation pour les danseurs et les danseuses.
3e en 2015,2e en 2017, qu’est-ce qui vous a manqué pour gagner le titre en Hura Ava Tau ?
C’est vrai que c’est la troisième participation pour Heihere cette année. En 2015, on a eu le troisième prix. On est revenu en 2017, on a eu le deuxième prix. Je pense qu’on a fourni un sacré boulot à chaque fois. Mais après, on a eu de sérieux adversaires aussi et le jury a tranché.On essaie de revenir cette année. On espère enfin gagner ce titre cette année. Mais comme je l’ai dit, ce n’est pas certain non plus parce que l’on a de sérieux adversaires face à nous. Mais on est confiant du spectacle qu’on va fournir cette année. On est beaucoup moins nombreux qu’en 2017 mais on reste confiant.
Quels sont vos favoris pour la catégorie Hura Ava Tau ?
Parmi les groupes qu’on connaît, il y a Toahiva et Hura Mai. Je connais un peu leur travail. Je pense qu’ils vont fournir de très beaux spectacles aussi. Il y a aussi les groupes Tere’ori et O Punaauia. Pour le reste, je ne sais pas trop ce qu’ils valent. Mais je pense que chacun va venir pour gagner ce titre.
Quel est votre thème pour cette année ?
Le thème qu’on a voulu développer cette année s’appelle « Te Mana o te Fara », les valeurs sacrées du pandanus. C’est en fait suite à une vision que j’ai eue sur cet arbre. Je voyais un peu ce que cet arbre pouvait nous donner. Les danseurs peuvent déjà travailler leur costume avec les feuilles (de pandanus) sèches. Dans ma première vision, je voulais surtout faire la représentation de l’arbre avec ses belles feuilles, la fleur de Hinano, etc. Mais je me suis rendu compte par la suite qu’on a voulu me transmettre, à travers cette vision, des messages pour la jeunesse. Ce sont ces messages que l’on va transmettre dans notre spectacle. Au niveau de nos solistes, notre meilleure danseuse va mettre en avant le fruit du fara tandis que notre meilleur danseur va aller à la recherche de ce « tumu » (arbre) dans la vallée.
Comment voyez-vous le groupe Heihere dans le futur ?
La première étape est de gagner le Hura Ava Tau pour pouvoir passer chez les professionnels. Normalement, on participe tous les 2 ans au Heiva de Tahiti. Cela demande beaucoup d’investissement. Mais qu’on gagne ou pas, on ne reviendra que dans 3 ans pour le prochain Heiva. En 3 ans, on va vraiment prendre le temps de tout remettre en place pour revenir encore plus fort, surtout si on gagne cette année. Si on passe chez les professionnels, il va falloir beaucoup plus travailler notre spectacle. Il va falloir aussi refaire des récoltes de fonds puisqu’on passerait dans ce cas dans une autre catégorie. En tout cas, on sera un peu en stand-by après ce Heiva.
Source @ P.R
Crédit Photos @ Polynésie c'est parti
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