- Détails
- Affichages : 44835
Matahari Bousquet, miss Tahiti 2019, ses dauphines ainsi que miss Heiva i Tahiti 2019 ont fait une tournée à Moorea le week-end dernier. Les plus belles filles du fenua de cette année ont en profité pour rencontrer la population de Moorea. Elles ont aussi visité la commune de Moorea-Maiao ainsi que quelques sites emblématiques de l’île sœur tels que le Tiki Village.
Le Tiki Village, en partenariat avec le comité Miss Tahiti et d’autres partenaires, ont organisé une tournée à Moorea pour Matahari Bousquet, miss Tahiti 2019, ses dauphines ainsi que pour miss Heiva i Tahiti 2019 durant les journées du vendredi 26 juillet et du samedi 27 juillet 2O19.
Cette visite avait débuté vendredi dernier dans la commune de Moorea-Maiao où nos miss ont été accueillies par Evans Haumani , Tavana de l’île sœur. Ce dernier a pu leur présenter quelques projets communaux en cours en mettant un accent particulier sur le PGEM (Plan de Gestion de l’Espace Maritime). Matahari et ses dauphines ont eu l’occasion par la suite de visiter les différents services de la municipalité.
Dans la soirée du vendredi, nos ambassadrices de charme ont pu apprécier un spectacle polynésien de qualité lors d’un dîner-spectacle au Tiki Village.
Dans la journée du samedi, quelques séances de dédicaces en faveur de la population ainsi que des touristes de l’île sœur, étaient organisées au restaurant See You Soon-Le QG au Petit Village de Haapiti dans la matinée, puis au restaurant Coco Beach de Moorea sur le motu Tiahura en milieu de journée et enfin au Tiki Parc d’Opunohu dans l’après midi.
« On a voulu inviter toute la population à venir faire des photos avec leur miss parce que, souvent, la miss Tahiti reste à Tahiti et part ensuite en France. Les miss ont été élues par la population. C’est donc bien que les habitants viennent les voir en vrai pour échanger avec elles.» explique Christophe Languer, directeur du Tiki Village.
Outre la rencontre avec la population, le centre culturel Tiki Village a aussi voulu, une fois de plus, valoriser l’image de la femme polynésienne à travers nos miss, tout en faisant en sorte qu’elles se réapproprient la culture polynésienne.
« En organisant les événements comme le Pacific Ambassadors Festival ou cette tournée des miss à Moorea, leTiki Village cherche à défendre les droits de la femme polynésienne.
C’est pour que les femmes s’épanouissent entièrement et qu’elles s’émancipent dans leur travail ou leur activité. De plus, on constate que les jeunes de 20 ans ont tendance à oublier leur culture polynésienne. Le fait que nos miss renouent avec la culture polynésienne au Tiki Village va servir d’exemple pour nos jeunes. » explique encore Chistophe Languer.
Durant la journée de samedi, nos ambassadrices de charme ont aussi eu l’opportunité de se divertir en allant notamment nager avec les raies dans le lagon de Haapiti et en testant les parcours d’accrobranche du TikiParc.
Matahari Bousquet ,22 ans, miss Tahiti 2019
« Je remercie la population de Moorea pour son soutien. »
Matahari, que pensez-vous de votre rencontre avec la population de Moorea ?
Je suis de Moorea. J’ai grandi ici. C’est donc important pour moi de revenir et de voir tous les gens qui m’ont soutenue à l’élection de miss Tahiti et de les remercier.
Comment s’est passé votre visite dans la commune de Moorea-Maiao ?
J’étais contente de rencontrer et de pouvoir discuter avec le maire de Moorea. J’ai aussi apprécié la visite des services de la mairie et de rencontrer tous ces gens qui font beaucoup pour l’île de Moorea. Le maire nous a parlé de quelques projets pour l’île de Moorea, surtout concernant l’environnement. C’est la cause que je souhaite défendre. On a parlé un peu des projets qu’il a mis en place, en particulier celui du PGEM et de l’école Bioclimatique de Papetoai.
Pensez –vous justement jouer un rôle dans la concrétisation de quelques uns de ces projets, en particulier les projets environnementaux ?
Jouer un rôle, c’est quand même un grand mot. Je ne pense pas que j’ai le pouvoir de faire grand-chose. Après, c’est sûr que j’essaierai de promouvoir et d’apporter mon soutien à tous ces projets
ainsi qu’aux gens qui les mettent en place.
Aviez-vous discuté un peu avec la population ou avec les jeunes filles lors des séances de dédicaces ?
J’ai un peu discuté avec les jeunes filles mais c’était difficile parce qu’elles sont intimidées. Elles n’osent pas trop nous parler et nous approcher. Il y en a même certaines qui ont eu peur de prendre des photos. J’essaie à chaque fois de leur adresser un petit mot d’encouragement et de les booster pour qu’elles puissent faire de leur mieux et croire en leurs rêves.
Voudriez-vous adresser un message à la population de Moorea?
Je remercie toute la population de Moorea pour son soutien et pour les belles choses pour notre île ici à Moorea.
Source @ PR
Crédit Photos @ PR /Tiki Village
Maimiti Bourboin ,9 ans, de Paris
« J’espère que Matahari sera miss France ! »
Je suis en vacances à Moorea. Je suis contente de voir les miss parce qu’elles sont belles. Je n’ai jamais vu la miss Tahiti en vrai. J’espère qu’elle sera miss France. Plus tard, j’aimerais être miss Monde afin de voyager dans le monde.
Ingrid Dufour, 44 ans, de Moorea
« Elle a toute ses chances pour décrocher une place sur le podium !»
Matahari est très belle, très gracieuse. On sent que c’est un charme naturel ce qui, à mon sens, fera la différence par rapport aux autres concurrentes lors de l’élection de miss France. Elle est très sympathique et accessible. Elle a toutes ses chances pour décrocher une place sur le podium.
Mihilani Taatae ,12 ans, de Tiarei
« Ce n’est pas tous les jours qu’on peut les voir. »
Je suis contente de voir les miss parce qu’elles sont belles. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut les voir. Je ne suis pas sûre de vouloir être miss plus tard. J’encourage Matahari afin qu’elle puisse devenir miss France plus tard.
- Détails
- Affichages : 986
- Détails
- Affichages : 1261
Et voici les prix pour les meilleurs danseurs et les meilleures danseuses !!
Félicitations !
mooreanews.com le-groupe-de-danse-heihere-de-moorea
- Détails
- Affichages : 1838
Une nouvelle usine de traitement d’eau a été inaugurée mercredi dernier à Haumi. Cette nouvelle usine va permettre de récupérer et de traiter l’eau de la vallée (rivière et sources) de Haumi avant de la fournir aux habitants du secteur de Vaiare à Maatea.
La commune de Moorea-Maiao, en partenariat avec la Polynésienne des eaux, a inauguré la deuxième usine de traitement des eaux de l’île de Moorea dans la matinée du mercredi 17 juillet 2019.
Baptisée Vaipuha, cette nouvelle usine représente un investissement de 140 millions de francs CFP. Il s’agit d’une unité compacte et autonome de production d’eau potable qui est dotée d’une capacité de production de 140 m3 /heure. Celle-ci approvisionnera en eau potable la population de l’île sœur située entre le PK5 du district de Vaiare et le PK13 du district de Maatea, soit près de 850 foyers.
A noter que les écoles primaires de Maatea, d’Afareaitu, le collège et l’hôpital en bénéficieront également.
L’eau récupérée par cette usine provient de la rivière ainsi que de deux sources de la vallée de Haumi.
Les différentes phases de traitement de cette eau comprennent la coagulation-floculation, la décantation lamellaire, la filtration sur sable et la désinfection au chlore.
« L’unité compacte de potabilisation est basée sur une floculation.
On va forcer la décantation de la boue et récupérer de la boue dans un décanteur. On passe ensuite dans un petit bassin tampon qui va, avec un pompage, alimenter des filtres à sable. Le traitement est en fait très simple. Il n’y a pas de réactifs chimiques. Il y a juste des précipitateurs de coagulants qui forment des flocs pour précipiter la boue au fond des couloirs des compteurs » explique Jean-Pierre Le Loch, responsable d’exploitation de la Polynésienne des eaux de Moorea.
Après la mise en service de l’usine et des travaux de purge de quelques réseaux du secteur, qui seront terminés avant le début du mois d’août prochain, l’installation des compteurs d’eau sera effectuée pendant une période de 1 mois.
Par la suite, la clientèle d’Afareaitu recevra, jusqu’à la fin de l’année, des factures fictives qui leur serviront à maîtriser leur consommation.
« Il va y avoir 3 factures à blanc jusqu’au mois de décembre 2019. C’est la première fois qu’ils pourront vérifier leur consommation. Ils devront voir s’ils n’ont pas de fuite et essayer d’éviter le gaspillage. On essaiera ensuite de caler une première facture réelle dans le courant du premier trimestre de l’année 2020.» prévoit Jean-Pierre Le Loch.
Avec la mise en service de l’usine de traitement de Haumi, les 2/3 de l’île de Moorea seront approvisionnés en eau potable. La partie de l’île située entre Maatea et Nuuroa sera alors la dernière à ne pas en bénéficier. De nouvelles ressources d’eau auraient été trouvées dans ce dernier secteur par la municipalité, mais cette dernière doit d’abord s’entendre avec les propriétaires fonciers avant de pouvoir récupérer et exploiter cette eau.
Source @ P.R
Crédit photos @ P.R
- Détails
- Affichages : 951
- Détails
- Affichages : 2393
« Nous avons souhaité lancer un appel de détresse. », RURUA Lee de Te Noha no Rotui
Le groupe de chants de Te Noha No Rotui représente Moorea au Heiva de Tahiti de cette année. La troupe, menée par Lee et Maurice RURUA, montera sur la scène de Toata dans la soirée du samedi 13 juillet 2019 pour concourir dans les catégories de Himeme rū'au et de tarava. Fidèle à ses valeurs, le groupe de l’île sœur a choisi pour thème : « Te reo : faura’o no te ‘ite et te pa'ari o te hō'ē nūna'a » (la langue : véhicule du savoir et de la sagesse d’un peuple). RURUA Lee se confie à Moorea News avant d’emmener ses chanteurs à Toata samedi prochain.
A Moorea, on connait vos activités pour la préservation du reo Tahiti et de la culture polynésienne avec l’association Punareo Piha’e’ina. Pourquoi aviez-vous décidé de participer au concours du Heiva de Tahiti en catégorie chant ?
Nous participons au Heiva depuis quelques années parce que cet évènement nous permet de cibler notre travail de transmission sur le himene, les paripari fenua et notre langue. Et c’est également l’occasion, pendant des mois, de nous retrouver entre amis pour partager un objectif commun, celui de la préservation et de la valorisation de notre patrimoine.
Pourriez-vous nous dire d’où viennent vos chanteurs ?
Nos chanteurs viennent de Pihaena à Maharepa, jeunes et moins jeunes dont certains foulent pour la première fois la scène de Toata mais pour qui c’est un challenge et un honneur à la fois parce que ce n’est pas donné à tout le monde de fouler la scène de Toata.
Pourriez-vous nous parler de votre thème au Heiva de cette année? Pourquoi ce choix ?
Nos langues maohi sont un trésor que nous a légué le Créateur et font de nous les Maohi que nous sommes. Aujourd’hui, les spécialistes de nos langues maohi s’accordent à dire que, « si nous ne faisons rien, dans une génération, nous aurons affaire à une langue morte. ». Nous ne voulons pas que cela arrive et nous refusons de baisser les bras. Aussi, avons-nous souhaité lancer un appel de détresse. Oui, un appel de détresse à nous, Maohi avant tout, à quelque niveau que ce soit. Nous avons le pouvoir de changer les choses. Tout dépendra de nous.
Votre chant sur le Ute Arearea semble mettre en lumière la part de responsabilité des enseignants dans l’échec scolaire des enfants polynésiens. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Le texte du Ute Arearea est tiré d’une histoire vécue. C’est l’histoire d’un jeune de chez nous qui se faisait tout le temps gronder par son père parce qu’il ramenait toujours des mauvaises notes à la maison. Un jour, il répondit à son père que ce n’était pas de sa faute et qu’il fallait plutôt s’en prendre à son enseignant parce qu’il ne comprenait rien de ce qu’on lui expliquait. Au fond, l’histoire est profondément triste. Et pour que cela passe mieux auprès du public, nous avons préféré utiliser l’ironie.
Quels sont vos favoris pour ce Heiva de Tahiti 2019 en catégorie chant (Tarava Tahiti et Himene rū'au) ?
Evidemment que les grands groupes comme Mataiea et Papara, ou encore Tamarii Papofai et bien d’autres suscitent l’admiration, déjà par leur taille et puis par leur technicité. J’ai du respect par rapport à ces groupes parce qu’ils ont une bonne base avec toutes les personnes ressources, spécialistes des himene tarava tahiti et rū'au. Et ce qui est bien dans le concours de himene, c’est le respect et l’entraide qui existent entre les différents groupes, quelle que soit leur taille.
Pour notre part, nous sommes un petit groupe jeune si l’on compare aux grands groupes de Tahiti, et nous mettons notre cœur et notre âme à l’ouvrage car si l’on ne participait pas au Heiva, nous n’aurions pas pu transmettre ce savoir à notre jeunesse de Moorea qui nous suit depuis quelques années dans toutes nos actions.
C’est votre 5e participation au Heiva de Tahiti. Pensez-vous vous être rapprochés du niveau des grands groupes de chants de Tahiti ? Sinon, quels sont, à votre avis, les points que vous devriez travailler pour espérer rivaliser avec les plus grands ?
Pour nous rapprocher du niveau des grands groupes, il faut déjà travailler sur la taille du groupe. Nous faisons à peine 60 personnes, contre une centaine dans les autres groupes. Et pour cela, il faut des finances pour transporter un grand groupe et prendre en charge le déplacement car, par rapport aux autres groupes de Tahiti, nous n’avons pas de subventions en plus pour prendre en charge ne serait-ce que le transport maritime (pour la répétition générale et la soirée de concours). Ensuite, il faut travailler les différentes voix mais je trouve que, cette année, le résultat est plutôt pas mal.
PunuTeraihere, chanteur de Ute Paripari
« Je suis confiant !»
Grâce à l’association Puna ReoPiha’e’ina, j’ai appris à chanter dans les animations et lors des préparations pour le Heiva de Tahiti. Je ressens une grande fierté en portant le groupe Te Noha no Rotui et en représentant l’île de Moorea. Je remercie le groupe de m’avoir donné l’opportunité de participer au concours de Ute Paripari. C’est une première pour moi mais je suis confiant. Je suis prêt et je vais donner le meilleur de moi-même.
AriitaiTaurua, chanteuse de Ute Arearea
« C’est un challenge pour moi. »
Depuis toute petite, je baigne dans la musique : que ce soit à la maison, à l’Eglise, avec les amis du quartier. Ceux qui m’ont vraiment donné la passion du chant et de la musique sont d’abord ma mère, puis mes frères et sœurs. En voulant partager cette passion, en faisant des « live », je me suis aperçue qu’il fallait que je m’améliore. J’ai pris donc quelques cours de chant avec Steeve REEA. Ayant une sensibilité pour ma culture, j’ai aussi choisi de la chanter pour la première fois avec Te Noha No Rotui au concours du himene rū'au et de tarava. J’adorais cela. Quand on m’a proposé de chanter le Ute Arearea, alors là, c’est après coup que j’ai réalisé qu’il fallait que je sorte de ma zone de confort.C’est un challenge pour moi car j’ai une préférence pour le chant en groupe, pas pour le solo.Depuis le début des répétitions, je ne cesse d’apprécier les avis, la technicité et l’expérience de chaque personne du groupe. Elles m’aident toutes pour cette première sur Toata. Mauruuru roa Te Noha No Rotui.
Source @ P.R
Publicité
Navigation
Restez informé Inscrivez vous Newsletter
Liens Utiles
- SEFI
- ISPF
- JOPF
- La Présidence
- L'état en Polynésie Française
- Service du Tourisme
- Service des Affaires Economiques
- Service des Affaires Administratives
- Service des Contributions
- Service du Commerce extérieur
- Les affaires fonçières
- Direction des ressources marines et minières
- Tribunal administratif
- Croix rouge
- Handicap polynésie
Annonces
Login Form
Météo Moorea
27°C
Moorea
Partiellement couvert
Humidité: 75%
Vent: 22.53 km/h
-
03 Jan 2019
27°C 26°C
-
04 Jan 2019
28°C 27°C